La nouvelle : « Avant, on mangeait notre nourriture. Maintenant, on la photographie. » « Hier, elle m’a demandé si je pouvais augmenter le contraste dans la chambre. Au bout d’un moment, j’ai compris qu’elle voulait que j’allume la lumière. »
De toutes parts, des voix masculines s’élèvent. Pour raconter leur quotidien de « maris Instagram » forcés de prendre des photos de leur blonde à chaque fois qu’elle passe devant un mur de briques, ou qu’elle commande un café latté. Et pour dire haut et fort, enfin, à quel point c’est difficile de servir de selfie stick humain.
Ils souffrent, ces hommes. De pouces bleuis et de doigts calleux à force de manipuler des filtres pour magnifier le cliché parfait. D’être incompris, parce que leur blonde ne leur parle plus qu’en emojis. Et il ne s’agit pas que d’hommes, d’ailleurs. N’importe qui peut être un « mari Instagram », y compris les filles, les sœurs, les amis, les frères et les mères de.
Comment savoir si on en fait partie? Le site Instagram Husband a dressé un questionnaire fort utile pour faire son autodiagnostic. Par exemple : « Souffrez-vous de spasmes incontrôlables à la simple mention des termes selfie, mur de briques, chiot, succulent, plat principal, chaussures, il neige dehors, je ne m’aime pas dans celle-là, coucher de soleil ou café latté? » « Avez-vous déjà dit ‘’Je ne peux plus supporter ça, c’est moi ou tes abonnés, Katelyn!’’, pour vous entendre répondre : ‘’Hashtag –abonnés, chéri. Je choisis mes abonnés’’? »
La bonne nouvelle : un groupe d’entraide a été mis sur pied. Vous n’êtes plus seul(e).
La recette : Un gâteau aux carottes servi dans un pot Mason. Parce que pendant que votre douce moitié immortalisera sa portion pour ses abonnés, vous pourrez attaquer la vôtre en toute tranquillité.
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