Ainsi donc, l’apprentie jardinière que je suis aurait relevé le défi de faire pousser des légumes dans son coin de cour. Eh oui ! En un mois, j’ai même récolté l’équivalent de deux passoires de légumes-feuilles. Tout ça grâce aux préceptes de l’expert ès horticulture Albert Mondor.
Ce qui a joué en ma faveur :
- Les premières semaines, je n’ai pas eu besoin d’arroser, il pleuvait tout le temps (en principe, il faut le faire tous les 2 ou 3 jours).
- La rue, cette plante à l’odeur fétide, a bien fait son travail en éloignant les écureuils.
- Les légumes-feuilles, ça pousse tout seul et ça nécessite zéro entretien. Aucun mérite ici.
Ci-dessus, mes deux premières récoltes – laitue, persil, romarin, ciboulette, bette à carde.
Et le poivron et la menthe, demanderez-vous ? J’ai ajouté un « coefficient de difficulté » : la culture en pot ! Le poivron s’épanouit sur mon balcon pour un max d’ensoleillement, et la menthe fait sa vie dans un espace réduit au fond du jardin, pour éviter qu’elle ne se répande partout.
Ce qui joue contre moi :
- Il a arrêté de pleuvoir ! Je dois me résigner à sortir l’arrosoir.
- Autant l’avouer, je n’ai pas mis d’engrais dans la cavité du plant ni de compost à la grandeur du potager (juste au fond du trou). Mauvaise idée. Mon sol trèèèèès argileux commence à manquer de gaz.
- Si les écureuils se tiennent à carreau, il n’en va pas de même pour mon lapin, qui s’amuse à déterrer mes céleris !
Quant au goût des végétaux, inutile de dire qu’ils sont pas mal plus tendres et délicieux que leurs homologues du supermarché !
Cet article Des nouvelles du potager urbain est apparu en premier sur Châtelaine.